Se faire accompagner : pourquoi, comment ?
(du 6/02/2007)
Les associations sont souvent confrontées à des problèmes de gestion, de gouvernance, d’emploi, de financement, de communication…
Surtout lorsqu’elles n’ont pas les compétences internes pour les résoudre, ni les moyens de faire appel à des spécialistes. Pourtant, ces problèmes vont avoir des conséquences qui pourront affecter durablement la santé (et la structuration) financière de votre association. Mieux vaut donc se faire accompagner en amont.
Surtout lorsqu’elles n’ont pas les compétences internes pour les résoudre, ni les moyens de faire appel à des spécialistes. Pourtant, ces problèmes vont avoir des conséquences qui pourront affecter durablement la santé (et la structuration) financière de votre association. Mieux vaut donc se faire accompagner en amont.
Se faire aider par des spécialistes
L’association peut vouloir développer sa communication, réorganiser ses activités, résoudre des difficultés financières, clarifier le rôle respectif des bénévoles et des salariés ou lancer une activité économique nécessitant, modifications statutaires, embauche, besoin en formation, calcul des coûts, étude de marché, etc. Se faire accompagner dans ces moments est indispensable.
De nombreux dispositifs et réseaux existent qui proposent des consultations et/ou des formations dans tous les domaines :
- pour élaborer ou préciser le projet de départ de l’association ou celui d’une activité particulière ;
- pour faciliter la consultation, la concertation et le développement de relations partenariales avec les collectivités publiques, les organismes financiers, sociaux et fiscaux ;
- pour conseiller sur la vie statutaire (instances de direction, règlement intérieur, fonctionnement statutaire, responsabilité des dirigeants, etc.) ;
- pour informer et former les associations en matière de gestion des ressources humaines et de questions relatives à l’emploi (déclarations sociales, plan de formation professionnelle, VAE, contrats de travail, emplois aidés…) ;
- pour développer les compétences de l’association en gestion comptable et financière (plan comptable associatif, comptabilité simple et analytique, prévisionnels, ratios, tableaux de bord, analyse financière, mais aussi subventions, parrainage, mécénat, activités commerciales…) ;
- pour offrir un appui technique (adresse du siège, boîte aux lettres, local, prêt de salle, reprographie, documentation…).
De très nombreuses structures d’appui
Les généralistes :
- Les points d’appui à la vie associative sont des structures locales, publiques ou privées, qui proposent une aide technique et un accompagnement de proximité gratuits aux petites associations, notamment en matière de gestion administrative et financière, de développement d’outils pratiques et d’accompagnement de projets. Des formations collectives peuvent y être organisées (« tenir sa comptabilité », « embaucher », « la fiscalité des associations »…). Issus du GIP Information Gestion aujourd’hui dissous, il n’existe pas de liste d’adresses de ces points d’appui.
- Les maisons d’associations, créées localement à l’initiative d’associations ou de municipalités, sont des lieux d’accueil, d’aide technique et, pour certaines, de conseils et accompagnement des associations. Nombreuses sont celles qui proposent des formations (gratuites ou non) à destination des dirigeants d’association.
- Les centres de ressources et d’information des bénévoles (CRIB) sont des lieux labellisés par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative où les bénévoles (à l’origine du seul secteur sportif) peuvent recevoir information et conseils pratiques en matière de gestion quotidienne de l’association.
- Les dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), mis en place par la Caisse des dépôts et les pouvoirs publics ont pour mission d’accompagner les associations et toutes les structures proposant des activités d’utilité sociale créatrices d’emplois, en leur proposant un diagnostic complet de leurs actions et en apportant des pistes de pérennisation ou de consolidation de l’emploi.
Les spécialistes :
- Les réseaux et fédérations associatifs développent des centres ressources à disposition de leurs affiliés et les aident à régler les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés. Si vous êtes fédéré, votre fédération doit donc être votre premier interlocuteur (cf. la liste des réseaux et fédérations associatives regroupées dans la CPCA).
- Les Agences-conseils des entreprises culturelles (AGEC) offrent une gamme complète de services (conseil, assistance technique, formations, études et audits) pour développer et consolider les projets culturels.
Il existe également les centres d’information jeunesse, les centres d’information sur les droits des femmes…